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Le travail dans l'univers concentrationnaire nazi.

22 mars 2007

Fonctionnement du blog

Nous avons choisi de mettre notre travail sous forme d'un site internet facilement réalisable que l'on appelle communément "blog". Ce moyen de communication étant très prisé des adolescents,nous estimons qu'il peut-être plus agréable,facile d'accès et compréhensible que certains ouvrages documentaires.

Notre dossier est structuré en 5 parties:

I)Le travail dans les camps de concentration.

  1. La sélection des détenus pour le travail
  2. L'organisation hiérarchique d'un K.L
  3. Les différents Kommandos
  4. La journée de travil d'un détenu
  5. Le sort des détenus malades

II) Le travail utilisé comme moyen de répression,de punition et de conditionnement des esprits.

III) Le travail pour l'effort de guerre nazie.

IV) la Résistance dans les camps de concentration

Nous n'avons pas documenté notre dossier à l'aide d'image compte tenu des lois en vigueur sur le droit à l'image sur Internet et malgré le souvenir,le fait que la plupart sont très dures à regarder.

Pour accéder aux parties,il suffit de cliquer sur celle qui vous intérésse dans la colonne "Catégorie" à droite.

Mathilde,Stéphanie,Arthur.

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22 mars 2007

I) Le travail dans un camp de concentration

1) La sélection des détenus pour le travail

Des leur arrivée au camp,les détenus doivent faire face à une première selection.Elle a lieu en générale sur le quai même de la « gare ». Les prisonniers défilaient devant un médecin SS qui désignait une direction : droite ou gauche. Chance de survie ou mort. D’un côté les hommes et les femmes en bonne santé,jeunes,capables de travailler. De l’autre côté les vieillards,les malades et les enfants.

Après le premier jour au camp,une autre selection à lieu sous la direction de l’Arbeitsdientführer ou l’un de ses subordonnés. Les spécialistes (ouvriers spécialisés,maçons,électriciens..etc) sont priés de se faire connaître et sont de suite emmenés dans des usines. Les autres appelés « Intelligenten » par les SS sont envoyés dans des kommandos plus où moins durs.

Le responsable du travail est un gradé SS : l’Arbeirtdienstführer. Il est théoriquement chargé de placer les détenus dans tel ou tel kommando extérieur ou dans tel ou tel « emploi ». En réalité entre lui et les prisonniers,se trouve un bureau,l’Arbeitstatistik.  Il est composé de détenus qui remplissent le rôle du chef du travail. Ainsi grâce à certains résistants ayant réussi à intégrer cet emploi,certains prisonniers ont eu une chance de survie…

22 mars 2007

2) La hiérachie d'un camp de concentration

organigramme

Organigramme : La hiérarchie et l’administration d’un camp de concentration durant la Seconde Guerre Mondiale

Le Lagerkommandant était un officier SS d’un grade élevé et il était assisté d’une Kommandantur.

Le Lagerführer, un sous-officier remplissait la fonction d’adjudant de quartier : il rendait compte au Lagerkommandant et à la Kommandantur. Tous les détenus dépendaient de lui.

L’Arbeitsdienstführer, officiait en tant que responsable du travail des détenus : c’est lui qui dispersait les détenus dans les Kommandos extérieurs ou les différents « emplois ».

En réalité, c’était l’Arbeitstatistik qui se chargeait de cette tâche : c’était un bureau composé de détenus.

Les Kommandoführers étaient les chefs d’un kommando de travail.

Le Lagerführer nommait le Lagerältester,le doyen du camp qui était son « correspondant » parmi les détenus.Ce dernier nommait les Blockältester,les responsables des baraques.Venaient ensuite les Schreiber ou secrétaires puis les  prisonniers.

Associée au Lagerführer,plusieurs services faisaient fonctionner le camp des responsables de l’entretiens au services de gestion du personnes et ceux chargés de fournir les gardes.Le Rapportführer était le SS chargé des appels.

Les détenus n’avaient pas connaissance de cette hiérarchie où se côtoyaient SS et détenus chargés de fonctions administratives.

22 mars 2007

3)Les différents kommandos

Nous avons déjà dressé une liste non exhaustive des travaux et corvées auxquels sont astreints les détenus dans le cadre de la vie et du fonctionnement du camp. Les autres prisonniers étaient esclaves dans des usines, des carrières, des champs.

Voici une liste encore non exhaustive des « emplois » qu’occupaient les détenus.

Selon les époques, les détenus étaient astreints à différents travaux,certains inutiles,d’autres utiles.

On pouvait trouver :

  • Travaux dans les champs (comme à Börgermor où les détenus devaient assécher un marais.)
  • Extraire des pierres des carrières (comme à Mauthausen,à Natzweiler-Struthof…)
  • Creuser des galeries, extraire du charbon.
  • Travailler dans des usines d’armement ( Kommandos de Dora où sont construites les fusées V2 dans le plus grand secret).
  • Les Sonderkommandos….
  • Travailler avec des produits chimiques (Blaibach,Klinder,Heindel respectivement Kommandos de Dachau et de Sachsenhausen)

De nombreux facteurs jouent sur la difficulté d’un Kommando extérieur. Tout d’abord, le travail demandé et l’environnement : certains prisonniers pouvaient espérer obtenir un travail « facile » dans l’administration, dans des usines,à l’abri et au chaud tandis que d’autres devaient extraire des blocs de pierres dans les carrières,en plein air quelque soit le temps, (Mauthausen) construire des avions ou des armes de guerre (Dora), travailler avec des produits chimiques sans protection,les poudres et liquides brûlant la peau et les muqueuses.

L’encadrement joue aussi un rôle essentiel : les SS n’hésitait pas à attribuer les Kommandos les plus durs ou les Strafkompagnien (les Kommandos disciplinaires) à des Kapos, détenus de droit communs sans scrupules et cruels. Ils n’hésitaient à commettre les pires crimes sous le couvert du travail et de leur « supériorité hiérarchique ».

Le lieu et les conditions climatiques jouaient aussi sur la difficulté d’un kommando. Les prisonniers travaillaient souvent en plein air, par tout les temps dans des régions isolées et inhospitalières (comme à Börgermor où les détenus devaient assécher un marais dans une lande).

22 mars 2007

4)La journée de travail d'un détenu

NB : La journée de travail d’un détenu varie peu d’un camp à un autre, toutefois cette liste n’est pas exhaustive.

A partir de divers témoignages, nous avons essayé de retracer la journée d’un prisonnier d’un camp de concentration.

4h : réveil (5h en hiver). Les lits doivent être fait impeccablement, on recense les morts de la nuit. Petit déjeuner : un ersatz de café et du pain. Toilette pour ceux qui arrivent à y accéder.

5h-6h : appel. Tous les prisonniers doivent être présents même les morts de la nuit ou les détenus malades qui doivent être soutenus par leurs camarades. Il faut se tenir au garde à vous pendant une heure si tout se passe bien dans le froid, la neige ou la pluie.

6h : départ pour le travail. Ceux qui sont employés à l’intérieur du camp retrouvent leurs postes à l’abri, les autres doivent se rendre dans les champs, les carrières ou les usines à pieds, encadrés par les SS et les chiens. Les Kapos et SS obligent les prisonniers à chanter sous peine de représailles.

   

12h-12h20 : pause déjeuner. Cette pose obligatoire variait selon les camps ou kommando et n’excédait pas 20 minutes. Elle était réduite le plus possible, les détenus ne bénéficiant parfois que de 5 à 10 minutes pour avaler un bouillon.

19h : Arrêt du travail : rangement des outils et vérification par les Kapos et SS, retour au camp avec les morts de la journée.

Appel de durée indéterminée et variable : les Kapos et SS recomptaient, recomptaient, ne trouvaient jamais le même résultat dans le seul but de laisser les prisonniers, exténués après 14h de travail, debout et sans avoir mangé. Lors de punitions,les détenus pouvaient rester sur l'AppelPlatz entre 3 et 6h.

21h : Repas dans les Block, corvées.

Vers 22h : possibilité de dormir (extinction des feux).

La journée était ponctuée par les coups et insultes des SS, sous n’importe quel prétexte. Les repas consistaient en un ersatz de café le matin avec du pain noir, un bouillon clair avec un morceau de pain le soir.

Un homme en bonne santé qui effectue des travaux lourds à besoin de 3500 calories par jour, la ration des détenus atteignait tout juste 1000 calories/jour.

A cela, s’ajoutait les maladies, les blessures, la promiscuité (les prisonniers dormaient à 5 ou plus par « lit », les douches n’étaient que quelques lavabos pour des centaines de prisonniers de même que les toilettes,des seaux que devaient vider les Scheisskommandos.

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22 mars 2007

5)Le sort des détenus malades.

Le sort des détenus malades

Le travail était la source de nombreux maux,comme des blessures ,administrée par les SS ou au contraire,par les machines,les outils…De nombreux prisonniers perdaient des membres dans les usines d’armements lorsqu’ils ne savaient pas se servir de machines complexes. A cela,s’ajoutait la faim, la fatigue, les maladies comme le typhus, la dysenterie étaient le lot quotidien des prisonniers. Les détenus trop malades pour travailler pouvaient se rendre au Revier (l’infirmerie du camp pour se faire soigner). Les SS étaient très pointilleux sur ce sujet, si ils estimaient que les prisonniers n’étaient pas assez malades, ils leur refusaient le droit de s’y rendre. Il existe de grandes différences entre les camps à propos du sort réservé aux détenus malades.

Dans certains K.Z, l’infirmerie était bien tenue,on y employait des médecins ou des infirmier(e)s qui faisaient le même métier dans la vie civile, il y avait assez de médicaments,on était soigné correctement…c’est le cas de l’infirmerie du camp de Dora. A contrario, certains Reviers n’étaient que des bâtiments en aussi mauvais état où s’entassaient détenus et morts, sans véritables soins.

Certains médecins et infirmiers résistants n’hésitaient pas à voler les réserves de médicaments des SS où de l’infirmerie pour aider leurs codétenus ou à distribuer des « Schonung », des bons permettant l’aménagement du travail des détenus les plus faibles.

22 mars 2007

Le travail utilisé comme moyen de répression,de punition et de conditionnement des esprits

Le travail dans les camps de concentration a eu plusieurs aspects et buts au cours de leur morbide histoire.

Avant la déclaration de la guerre, entre 1933 et 1939, les camps étaient utilisés comme outil de répression politique où l’on enfermait les opposants au régime nazi. Les SS appliquaient ce qu’ils appelait « la rééducation par le travail » en employant les détenus à des travaux absurdes, ne servant à rien, dans le seul but (outre d’exterminer par le travail), d’avilir les détenus, de les briser moralement et physiquement, de leur ôter un esprit de discernement et de critique qui pourrait les amener à la rébellion.

A partir de 1942 et de la déclaration de guerre totale,les détenus sont exploités au maximum de leurs forces pour le compte du III Reich puis tués si les maladies,les blessures,la faim ne l’ont pas fait avant.

D’après les règlements des camps et avant la période où l’effort de guerre est déclaré,les prisonniers sont détenus par mesure de prévention,ils sont en détention pour réfléchir à leur comportement à l’égard du régime et doivent être remis dans « le droit chemin » par le travail forcé.

Dans la réalité, avec un seul but à atteindre : exterminer cette race inférieur. C’est pour cela qu’avec les Kapos et les Vorarbeiters (détenus de droit commun auxquels on a donné de l’autorité sur les détenus), à commettre les pire crimes sous couvert du travail.

Toutes sortes de travaux ont été imposés aux détenus, certains « inutiles »,d’autres « utiles » (aux yeux des SS).

Voici une liste non-exhaustive des travaux « inutiles » et « utiles » que pouvaient effectuer les détenus.

Travaux inutiles :

·        Déplacer des blocs de pierre d’un point à un autre puis les ramener au point de départ.

·        Creuser des trous à mains nues alors que des outils étaient disponibles.

·        Galoper comme des chevaux tout en chantant et en étant attaché à des wagons où charrues… (les SS les appelaient les « chevaux chantants »

Travaux utiles (aux yeux des SS)

·        Bêcher une terre avec au mieux une pelle, sinon à main nues.

·        Extraire des pierres des carrières

·        Construire des routes

·        Travailler dans des laboratoires de chimie

·        Travailler dans les usines d’armement

·        Nettoyer et réparer les véhicules des SS

·        S’occuper du potager des SS….

Les travaux inutiles avaient comme nous l’avons dit plus haut pour simple but de déconsidérer les détenus de leur qualité d’homme, de les transformer en esclaves dociles. Les travaux « utiles » bénéficiaient au Reich allemand et aux entreprises SS (avant 1942) mais visaient l’exploitation maximale des détenus puis leur mort, une fois qu’ils n’étaient plus capables de travailler.

Le travail fournissait des prétextes aux SS et Kapos pour commettre les pires crimes. Ils rouaient de coups ou tuaient les prisonniers qui n’allaient pas assez vite, qui trébuchaient,en portant par exemple des pierres. Quelques fois, n’estimant pas le travail de la journée fait correctement, ils établissaient des punitions collectives et obligeaient les prisonniers à rester des heures debout lors de l’appel du soir.

A l’inverse, certains détenus étaient protégés par leur emploi : les médecins ou infirmier(e)s bénéficiaient d’un abri,de médicaments pour se soigner,soigner leurs co-détenus. Certains prisonniers ayant réussis à se faire employer comme Kapos, pillaient les réserves des SS, prévenaient lors de l’arrivée des supérieurs…Certains détenus qui officiaient à l’Arbeistatistik favorisaient leurs camarades en les plaçant dans des Kommandos moins durs...Les plus « chanceux »   étaient  qui trouvaient un emploi administratif ou à l’abri : il y avait moins de risque d’attraper des maladies graves et donc d’être ensuite sélectionnés pour les chambres à gaz.

22 mars 2007

III) Le travail pour l'effort de guerre nazi.

III) Le système concentrationnaire exploité à des fins économiques et industrielles pour la production de guerre:

Introduction: La WVHA

La WVHA (SS Wirtschafts- und Verwaltungshauptamt) est l'office central pour l'économie et l'administration. Il s'agit de l'organisme majeur pour la gestion des camps de concentration.

            Pour commencer, il faut savoir que c'est uniquement à partir de 1942, c'est-à-dire à partir du moment où l'Allemagne s'engage dans une guerre totale, que le système concentrationnaire est exploité dans le but de produire afin de participer à l'effort de guerre.
            C'est donc en 1942 que Himmler ordonne d'augmenter massivement les effectifs des camps de concentration. Ils s'en suit donc un grand nombre de déportations. C'est comme cela que l'on passe de 100 000 détenus en janvier 1942 dans l'ensemble des camps à 203 000 en mai 1943. La WVHA créé ensuite de nombreux Kommandos de travail pour effectuer des tâches à l'extérieur des camps. Par exemple, les détenus sont envoyés dans des carrières ou des chantiers de construction d'usines souterraines.
            Cette main-d'oeuvre présente de nombreux avantages pour le IIIème Reich: en effet, celle-ci est évalué à un coups de 0,35 mark par jour et l'on peut moduler à loisir son temps de travail (généralement de 9 heures en hiver et de 10 à 11 heures en été). De nombreux témoignages nous montrent que les détenus étaient méprisés, maltraités, sous-alimentés et frappés. C'est là que la politique nazie devient incohérente: pourquoi traiter de la sorte une main-d'oeuvre juger capitale pour la production d'armement et ainsi faire grandement baisser son potentiel ? C'est pour cela que, en décembre1942, le général SS Glücks du WVHA ordonne d'améliorer les conditions de vie des prisonniers car des 136 000 personnes entrés en juin et novembre 1942, 70 000 sont mortes. Les conditions de vie des détenus sont légèrement élevées : plus de nourriture et plus de soins.
            La main-d'oeuvre concentrationnaire est très attractive car bon marché. C'est ainsi que de nombreuses entreprises SS, des entreprises privées et l'industrie d'armement du Reich embauchent un grand nombre de déportés. On peu citer quelques entreprises appartenant à la SS: la DEST (Deutsche Erd- und Steinwerke) qui exploite des carrières et fabrique des briques, les DAW (Deutsche Aurüstungswerke) qui produisent du bois et du fer, la Texled (Gesellschat für Textil und Lederverwertung) qui fabrique des textiles ou encore la Deutsche Versuchsanstalt spécialisé dans les recherches alimentaire et sanitaires. D'autre part, des entreprises privées ont également faient travaillés des détenus: IG-Farben; Heinkel, Junkers (sociétés d'aéronautiques); Krupp (armement); Volkswagen, Daimler-Benz, BMW (constructeurs automobiles reconvertis dans la fabrique de tanks et autres véhicules militaires); Continental (pneumatiques) : bref, la liste est longue...

22 mars 2007

La Résistance dans les Camps de concentration

IV) La Résistance dans les camps de concentration

Outre les mouvements de Résistance menés dans toute la guerre, une autre forme vit le jour dans les camps de concentration.

Ses buts étaient simples : protéger les plus faibles et saboter le travail effectué au profit du Reich allemand.

La Résistance dans les camps s’illustre tout d’abord par une forte solidarité entre les détenus. Des réseaux complexes et multinationaux s’organisent permettant de sauver des dizaines de prisonniers.

Cacher des détenus qui doivent être exécutés,partager les quelques rations que l’on a réussi à voler aux SS avec les plus faibles,écouter clandestinement la radio avec un transistor fabriqué de bric et de broc, faire circuler des journaux clandestins,faire évader des prisonniers

Dans le cadre du travail,la résistance est beaucoup plus compliquée à mettre en oeuvre.

Il y a toujours un risque de se faire surprendre par les Kapos, les Vorarbeiter ou es civils travaillant dans les usines. Malgré le danger , les détenus n’hésitent pas à profiter de chaque infime relâchement de la surveillance pour freiner le rythme de travail : geste moins énergique,attente de quelques secondes…la passivité est le premier acte de résistance ; accumulés,tous ces retards font le mécontentement des civils de l’usines et bloquent parfois la production.

Si la surveillance est moindre, les détenus qui occupent un poste spécialisé qu’ils maîtrisent peuvent commettre des sabotages plus importants : humidification de la poudre des munitions, desserrage des vis,écrous, boulons,mise en panne des machines,inversions des armes en bons état qui reviennent du stand d’essai par des armes trafiquées…

La Résistance a lieu aussi dans l’administration ; ainsi le rôle des détenus de l’Arbeitstatistik a une grande importance. Ayant pour charge la constitution des Kommandos,ils peuvent mettre à un poste important,un ouvrier spécialisé qui acceptera de saboter le travail ou au contraire écarter un détenu spécialisé mais non sûr d’un poste important. Ils peuvent aussi affecter à des prisonniers non- spécialisés des postes plus compliqués ou affecter les plus faibles dans des Kommandos plus « faciles » malheureusement au détriment d’autres personnes.

Dans les usines, les détenus occupés du travail administratif pouvaient facilement intervertir des adresses de commandes,des quantités (par exemples,il ne feront venir qu’en tout petite quantité un matériau irremplaçable)…

L’efficacité de la Résistance dans le travail est difficile à évaluer compte tenu de la discrétion des Résistants et du fait que les Nazis camouflaient ses preuves de leur inefficacité de peur de voir ces sabotages se multiplier.

Toutefois,les Alliés ont estimé que seulement un tiers des 9300 fusées V2 construite à Dora avaient atteints leurs buts,les autres étant sabotés.

La réprimande étaient très sévère : les punitions courantes étaient inefficaces lors des actes de sabotage compte- tenu de la sévérité quotidienne et les coups de bâtons furent vite remplacés par la pendaison du saboteur devant les autres détenus à « titre d’exemple ».

Voués a être exterminés par le travail,les actes de sabotages permettaient de survivre et de recouvrir quelques forces lorsque par exemples la production étaient arrêtée pendant plusieurs heures. Cela leur permettait d’avoir le moral et ils avaient ainsi la possibilité de participer à l’effort de guerre Allié.

5 mars 2007

Les camps de concentration: rappel historique

Les camps de concentration, rappel historique.

En janvier 1933, Adolf Hitler accède au pouvoir. Après l’incendie du Reichstag, le 27 février 1933 permet à Hitler de supprimer les partis politiques autre que le parti nazi. Il sert aussi de prétexte à la suppression des lois fondamentales : liberté de la presse,droit de créer ou d’appartenir à un syndicat…un véritable régime de terreur se met en place soutenu par les SA,la milice armée du parti hitlérien. En mars 1933 s’ouvre le premier camp de concentration, destiné à interné les opposants politiques au régime (communistes, prisonniers de droit commun…) :ainsi naissent les camps dits « sauvages ». A partir de 1939 et de la déclaration de la guerre, la population des camps se diversifie : juifs, homosexuels,tsiganes,témoins de Jéhovah,handicapés…

Les camps de concentration deviennent un moyen d’extermination par le travail. Les SS veulent profiter de ces milliers d’esclaves,ils créaient donc des entreprises où seront employés les prisonniers réalisant ainsi des profits considérables tout en exterminant des populations entières .A partir de 1942 et l’échec de la Blitzkrieg ou « guerre-éclair »,le Reich déclare l’état de guerre totale. Les travailleurs et civils sont appelés au front,il s’ensuit une grande pénurie de main d’œuvre. Des milliers de gens sont alors déportés pour travailler dans les usines d’armement  du Reich. Ce monstrueux esclavage qui aura tué des milliers de civils ne prendra fin qu’avec la libération des camps, à partir d’avril 1945.

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Le travail dans l'univers concentrationnaire nazi.
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